Dépendance affective : s’en libérer en 20 étapes !


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Dans cet article vous retrouverez une retranscription de l’interview avec Aurélie Dubois, experte en reliance amoureuse sur Comment se libérer d’une dépendance affective et plus particulièrement une dépendance amoureuse. Mais vous allez voir que nous allons décortiquer tous les thèmes reliés à la dépendance affective, y compris la dépendance au travail, etc… Et des thématiques sur le couple. 

Alors asseyez-vous bien confortablement et puis lisez le tranquillement. 

Retrouvez également la vidéo Youtube juste au dessus et le podcast que vous pouvez télécharger afin d’écouter l’interview où que vous soyez 🙂

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Bonjour à tous je suis Marion du Blog Le Développement Personnel et aujourd’hui j’ai la chance d’être avec Aurélie Dubois qui m’accorde très gentiment une interview dans laquelle on va parler de dépendance affective. Nous allons voir comment se libérer de la dépendance affective. Bonjour Aurélie !

Aurélie Dubois : 

Bonjour Marion !

Marion Alègre : 

Aurélie qui est en thaïlande vit en ce moment là bas 🙂

Aurélie Dubois : 

On passe l’hiver au soleil !

Marion Alègre : 

C’est plutôt une bonne idée. Je l’ai derrière moi mais je suis à Grenoble et dehors il pleut ! Peux-tu peux commencer par te présenter, Aurélie ? 

A – Dépendance affective, qu’est-ce que c’est ?

1. Par où commencer ?

Aurélie Dubois : 

Oui, tu m’a présentée je m’appelle Aurélie, je suis initiatrice de reliance amoureuse et je suis principalement spécialisée dans la communication bienveillante et authentique. Ce qui m’a amenée à traiter le sujet de la dépendance affective et aussi des conflits dans la relation de couple, c’est parce que j’ai traversé cela pendant plusieurs années. Quelque part mon métier est le résultat de mon parcours émotionnel et relationnel. Pendant de nombreuses années et dans plusieurs relations, j’ai sans le savoir répété plusieurs schémas émotionnels et relationnels qui étaient vraiment tragiques. Cela a été vraiment une souffrance dans les relations et donc à un moment donné je me suis posée…

Marion Alègre : 

Tu dis tragique, à quoi te réfères-tu ?

Aurélie Dubois :

Alors quand je te dis tragique c’est parce que… je te fais un bref résumé du schéma relationnel que je vivais. 

2. Un schéma de tensions 

Je rencontrais un gars et cela se passait super bien les premiers instants. Il y a toujours ce côté un peu tout beau tout rose, les papillons dans le ventre, une bonne alchimie. Et puis arrive toujours ce moment où arrivent les premières tensions. Les premiers désaccords apparaissent parce que forcément en tant qu’individu on vient de différents univers. On a différentes éducations, une histoire et des croyances qui sont différentes aussi. Dans la relation, il y a des croyances, des sujets qui vont venir se heurter. Bien sûr dans les relations de couple, les tensions, les désaccords, c’est normal, cela fait partie aussi du jeu dans une relation de couple. 

Par contre ce qui était tragique pour moi c’est la manière dont les tensions et les désaccords étaient abordés. C’est-à-dire qu’il arrive toujours ce moment où il y avait une maladresse dans la manière de dire les choses, dans leur manière de s’exprimer. Cela finissait en dispute mais cela pouvait aller très loin dans le fait que, comme je me sentais incomprise, je ne me sentais pas soutenue par mon partenaire, j’étais complètement désemparée. J’avais beau essayer de lui dire les choses de lui faire comprendre, lui ne comprenait pas. Je ne comprenais pas non plus sa manière de fonctionner, ses comportements. Cela nous a amenés à vraiment vivre des fois des situations extrêmement douloureuses où on pouvait se crier dessus, parfois hurler, jusqu’à ce que j’en vienne à être en pleurs et lui en colère. Et c’était ça tout le temps et de plus en plus, les choses devenaient disproportionnées et augmentaient en intensité. 

3. Des peurs et des besoins non comblés

Ce qui était vraiment très douloureux pour moi c’est que j’avais toujours cette bonne volonté de vouloir bien faire les choses et de vouloir faire plaisir à mon partenaire. J’ai découvert par la suite justement que j’étais dépendante affective parce que j’ai pu observer et analyser mon comportement. Par peur de ne pas être aimée, je faisais tout le temps passer les besoins de mon partenaire avant les miens et donc c’était une véritable souffrance parce que plus j’en faisais et moins j’ai l’impression que j’en recevais en retour. Il y a cette espèce de spirale infernale où à un moment donné je m’étais niée dans la relation j’essayais tellement de donner de ma personne qu’au bout d’un moment je m’éteignais complètement, je m’oubliais. 

4. Une spirale infernale jusqu’à la violence

Au final il y avait une espèce de déséquilibre dans la relation qui faisait que je me soumettais au bon vouloir de mon partenaire. Et lui par la force des choses prenait cet ascendant dans la relation. Ce côté tragique c’est donc dans le fait que plus cela allait dans la relation, plus il y avait des conflits et plus c’était souffrant. La fin était très tragique aussi. C’étaient vraiment des mélodrames où la violence pouvait être très forte. Quand je parle de violence c’est avant tout la violence psychologique. Cela m’est arrivé une fois de la violence physique à la fin d’une relation. C’est un sujet qui me passionne, la dépendance affective parce qu’on est très nombreux à être touchés sans le savoir. 

B – Prises de consciences

5. Les croyances limitantes 

Marion Alègre : 

Merci pour ce partage. Moi aussi j’ai pu constater les liens qui pouvaient exister entre la dépendance et la violence psychologique ou physique. Je pense que ce n’est pas du tout un sujet anodin et j’avais deux questions. 

La première, avais-tu l’impression que quand tu arrivais sur cette nouvelle relation, est-ce que tu avais comme des sortes de « fichiers préenregistrés », des croyances limitantes ?

Aurélie Dubois :

Il y avait des choses qui allaient comme ça naturellement. Finalement je me rendais compte qu’à chaque fois c’était toujours la même chose. Il y avait au début ces croyances limitantes inconscientes, comme tu dis ces « fichiers intérieurs » pas du tout conscients. Il m’a fallu 3 relations toxiques pour que je prenne conscience de cela. C’est-à-dire qu’à l’intérieur de moi, j’avais des croyances limitantes. J’avais des programmes en moi qui conditionnaient ma vision à propos de moi-même, à propos des hommes, de l’amour et du couple. J’ai pu voir qu’il y avait quelque chose qui se jouait par rapport à l’éducation, aux croyances inculquées pendant l’enfance. Mon conditionnement amoureux en était la résultante. Et c’est le cas pour tout le monde.

Les conditionnements amoureux que l’on vit au niveau relationnel sont le résultat des conditionnements qu’on a eus : en observant, en tant qu’enfant, l’environnement autour de nous et les comportements des adultes. 

6. Le manque d’amour de soi

Pour moi, la source de la dépendance affective est le manque d’amour de soi.

C’est-à-dire qu’il y a des croyances à dépasser. Je vais te parler de moi, mes croyances étaient par exemple je ne suis pas assez bien ou je ne mérite pas. Après chacun a des croyances limitantes à la source qui sont différentes mais si tu veux la résultante est tout le temps la même.

Note de Marion : Pour en savoir plus au sujet de l’amour de soi, je vous invite à cliquer ici pour lire l’article sur Comment s’aimer soi-même.

7. La peur du rejet et de l’abandon

C’est le manque d’amour et le manque d’estime de soi qui fait que l’on va, par peur de l’abandon et par peur du rejet de l’autre, adopter des comportements, porter des masques pour essayer de plaire aux autres. Sauf que ces comportements et ces masques qui nous ont protégés à un certain moment de notre vie, nous parasitent clairement

Pour parler plus concrètement de comment cela se jouait dans mes relations, par exemple, par peur de ne pas être aimée, d’être abandonnée, d’être rejetée par mon partenaire, je ne savais pas dire non. Je ne savais pas mettre mes limites et cela entrainait un manque de respect, de considération, d’écoute et de soutien.

En plus, à l’époque tout cela était inconscient chez moi et je m’en rendais pas compte. J’avais l’impression que c’était l’autre qui me manquait de respect, d’écoute et de considération. A partir du moment où j’ai conscientisé cela je me suis rendue compte que c’était moi dans le fait de ne pas poser mes limites et de ne pas savoir dire non qui laissait l’autre me manquer de respect donc c’était moi-même qui me manquait de respect d’écoute et de considération.

Note de Marion : Pour en savoir plus sur comment mettre ses limites, je vous invite à lire l’article suivant « Comment améliorer son image de soi? »

C. Des profils de dépendance affective

8. Sortir du jeu toxique 

Marion Alègre : 

D’accord merci et penses-tu que les hommes et les femmes, nous sommes touchés de la même façon par la dépendance affective ?

Aurélie Dubois :

Oui alors il va y avoir des subtilités ce n’est pas une question de genre masculin-féminin, c’est plus une découverte, un approfondissement. Récemment je me suis rendue, grâce à un auteur qui s’appelle Pascale Piquet, que le jeu de la dépendance affective se faisait dans les deux sens. C’est-à-dire qu’un dépendant affectif attire systématiquement un autre dépendant affectif. Et en général on va s’attirer avec cette espèce de « degré de névrose similaire ». Et plus tu vas avoir un manque d’amour et un manque d’estime de toi (NDLR : cliquez sur le lien pour lire l’article), plus tu vas attirer en face de toi une personne qui a la même profondeur de souffrance.

C’est ça aussi qui est drôle dans ce jeu de la vie, c’est que la vie n’aime pas les déséquilibres. Il y a donc deux profils de dépendance affective :

  • le profil de la personne qui par manque d’amour et par manque d’estime d’elle-même, va vouloir tout donner au point de complètement s’oublier dans la relation 
  • de l’autre de l’autre côté on a aussi un dépendant affectif qui lui par peur d’aimer, par peur de souffrir, il va en donner le moins possible voire pas du tout. 

C’est ce qui est vraiment triste et tragique. Si on ne prend pas conscience de ce jeu relationnel toxique et que l’on n’arrive pas à s’extirper de ce jeu, nos comportements mutuels vont alimenter la machine relationnelle toxique. Et cela devient une véritable spirale infernale.

Pour moi, la clé dans la dépendance affective, c’est déjà la prise de conscience qu’on est dans cette dépendance affective et de pouvoir réussir à sortir du jeu relationnel pour pouvoir mettre en place de nouvelles stratégies, de nouveaux comportements pour rééquilibrer la relation.

9. Différents niveaux de dépendance affective

Marion Alegre : Selon toi est-ce possible de changer une relation toxique et de l’amener vers une relation saine ou bien dans certains cas est-ce juste impossible ?

Aurélie Dubois :

Je pense que la différence va se situer au niveau de l’intensité de la dépendance affective parce que comme je te disais tout à l’heure il y a des degrés. C’est assez subtil mais c’est aussi une question de savoir juger où est-ce qu’on en est dans la dépendance affective.

  • Est-ce que c’est inconfortable et cela crée des problématiques de couple mais il n’y a rien d’insurmontable ?
  • Ou est-ce qu’on en est arrivé à un point dans la relation où c’est extrêmement souffrant et on est allé tellement moins qu’on est à un point de non retour ?

C’est vraiment subtil et propre à chaque situation. A mon sens, quand on est dépendant affectif et qu’on est déjà dans une relation de couple, on peut, par ce travail sur soi, réussir à transformer la relation de manière positive et favorable. On peut y arriver seul mais encore une fois, c’est en fonction du degré de dépendance, mais de manière générale c’est là où je considère qu’il y a besoin de soutien parce que c’est vraiment quelque chose de subtil et d’insidieux, cela peut être compliqué seul. Mais c’est possible, clairement. 

Marion Alègre : D’accord et quand tu dis du soutien, c’est sous forme de formation ou tu penses à l’entourage ?

Aurélie Dubois : Alors ça peut être déjà l’entourage mais pour moi, quand je parle de soutien c’est de se faire suivre. C’est de pouvoir être accompagné par un thérapeute, un coach spécialisé dans la dépendance affective et qui va pouvoir aider la personne à s’extirper de ce jeu relationnel et à créer de nouvelles habitudes pour retrouver confiance et estime de soi. Et que cela puisse vraiment s’intégrer sur le long terme, au niveau relationnel.

Tout seul, je pense que cela risque de ne pas marcher parce qu’au bout d’un moment il va y avoir du découragement, un essoufflement. Ou bien la dépendance va vraiment faire souffrir les personnes jusqu’à ce qu’il y ait une séparation. Mais si le travail n’est pas fait dans la prochaine relation, le schéma va se reproduire.

D – Transformer la dépendance en force

10. Empathie, besoin de lien et dépendance affective

Marion Alègre : 

Une réflexion qui m’est venue, ces dernières semaines. A la base, je voyais la dépendance affective comme une souffrance, je ne voyais que les côtés négatifs en fait je voyais le côté « faiblesse, souffrance, dépendance à l’autre ». Je ne voyais que des côtés néfastes et depuis quelques semaines je me suis demandée. Si les personnes sont sujettes à la dépendance affective, est-ce qu’elles n’ont pas un niveau d’empathie plus élevé ? Des attentes en terme de connexion à l’autre qui sont plus élevées ? Et finalement est-ce que cela ne pourrait pas être transformé en une force ? 

11. Lien entre hypersensibilité et dépendance affective

Aurélie Dubois :

Si complètement ! En tout cas c’est mon point de vue et mon expérience. Il n’y a rien de figé je pense. J’ai pu observer aussi que chez la plupart des personnes qui sont dans la dépendance affective il y a ce côté aussi hyper émotif et hypersensible derrière.

C’est mon cas, je suis hypersensible et hyper émotive. Et c’est hypersensibilité exacerbée qui entraîne que la peur de l’abandon et du rejet sont vécues plus fortement. Les émotions sont sont plus intenses.

En tout cas pour moi, une personne qui est hypersensible ou hyper émotive peut être plus facilement sujette à la dépendance affective. Mais comme tu dis, il n’y a rien de tragique, rien de dramatique. Ce qui est beau dans tout cela, c’est justement que ce côté sensibilité, ce côté vulnérabilité, on peut en faire une force. En tout cas moi, aujourd’hui, j’en fais une force. Parce que cela me permet, par mon empathie et ma sensibilité, de pouvoir connecter plus facilement aux autres. Et de pouvoir justement les accompagner dans le fait de voir cela comme une force plutôt qu’une faiblesse. Ce n’était pas mon cas avant. Je voyais vraiment cela comme une espèce de faiblesse.

Marion Alègre : 

D’accord, et est-ce que tu as l’impression que depuis que tu as eu cette prise de conscience, les hommes que tu attires sont peut-être aussi plus ouverts à leur sensibilité. Ou bien tu as l’impression que c’est le même type d’homme mais que c’est toi qui a changé le mode de relation ? 

12. Transformer la dynamique de couple

Aurélie Dubois :

Alors dans mon expérience personnelle, le travail de fond de transformation de ma dépendance affective s’est fait et continue de se faire dans ma relation actuelle. Clairement cela transforme la dynamique du couple, quand le processus s’enclenche c’est presque magique de voir comment ça peut switcher au niveau du mode relationnel. Je peux l’observer aussi dans les rapports professionnels, dans le rapport à la famille, aux amis ou même parfois des inconnus. 

Le fait d’apprendre à s’aimer, à se respecter, à s’écouter. Forcément tu attires à toi des personnes qui vont respecter « la ligne que tu mets » tu vois. Mes relations sont clairement beaucoup plus bienveillantes, plus respectueuses aujourd’hui dans ma vie et dans mon entourage. Parce que cet amour de moi-même m’amène aussi à choisir les personnes que j’ai envie de fréquenter et les relations que j’ai envie de nourrir, ce qui n’était pas le cas avant. En fait, j’avais cette tendance quelque part, à me laisser choisir. C’est ça aussi qui était très violent dans mon approche vis-à-vis de moi-même. Etant donné que je considérais que je n’étais « pas assez », que je n’étais « pas suffisante », en fait je me laissais choisir et donc quelque part j’étais dans des rôles, dans des relations qui ne me convenaient pas forcément. 

Je n’envisageais pas d’avoir ce choix. J’étais dans ce truc de « Contente toi de ce que tu as ». C’est extrêmement violent mais c’était une réalité pendant un temps. 

Marion Alègre :

Veux-tu dire que tu ne posais pas la question ? La personne te choisissait mais tu ne te posais même pas la question de savoir si la personne te plaisait ?

Aurélie Dubois :

En fait si, les relations de couple que j’ai eues, c’est parce que la personne me plaisait. Mais au niveau des critères amoureux et de la qualité de la relation, j’avais inconsciemment ce dialogue intérieur de me dire « estime toi heureuse avec ce que tu as » et de ne pas oser rêver mieux, de ne pas oser m’accorder le meilleur. Cela s’apprend aussi. 

 

Note de Marion : En complément, je vous invite à lire l’article sur Couple et Développement Personnel en cliquant sur ce lien.

 

13. Différentes sphères : Dépendance affective au travail

Marion Alègre : 

Intéressant, est-ce quelque chose qui se manifeste seulement dans ta vie amoureuse ou tu as l’impression que c’est quelque chose qui détermine la façon d’être des personnes qui sont en dépendance affective ? Et qui peut se manifester dans le travail ou dans d’autres sphères ? 

Aurélie Dubois :

Ce n’était pas seulement au niveau amoureux que c’était toxique ou compliqué. Je l’ai vécu aussi au niveau professionnel, dans des relations entre patrons et employés. Notamment une en particulier dont je me souviens où c’était aussi violent. Dans le sens où il y avait une espèce de soumission à l’autorité du patron. J’ai laissé la personne me manquer de respect. Un jour ça a été très violent, je me suis retrouvée dans une situation où mon patron m’a humiliée publiquement devant mes collègues et c’était horrible parce que j’étais paralysé, tétanisée par cette violence mais sur le coup je ne savais pas quoi faire.

Je ne savais pas quoi dire à part pleurer parce que j’étais en état de choc. Aujourd’hui, je me rends compte que c’est moi qui ai créé ces situations à cause de ce manque d’amour et d’estime de moi-même. Cela m’empêchait d’avoir tu vois une posture aussi bien physique qu’intérieure, de dire non, de discerner ce que je n’autorise pas, ce qui n’est pas acceptable pour moi. La tragédie, dans les relations familiales, amicales, amoureuses ou professionnelles, c’est que ce manque de limites m’amenait à autoriser des choses de la part des gens vis-à-vis de moi-même qui était inacceptable. J’ai accepté des choses inacceptables dans certaines relations. 

Marion Alègre : Parce que tu ne te posais pas la question ?

Aurélie Dubois : Ce n’est même pas que je ne me posais pas la question. Mais c’est qu’à ce moment-là, ma peur d’être abandonnée était tellement grande que je préférais subir cela plutôt que d’être confrontée à la peur d’être abandonnée, de me retrouver seule. Donc il y avait une part de moi qui n’était pas du tout d’accord avec la manière dont je me laissais traiter.

Mais je préférais cet inconfort là que l’inconfort de me retrouver seule et d’avoir ce sentiment d’abandon. C’était quelque part préférer une souffrance qui était très grande mais que je trouvais moins grande que celle d’être d’avoir ce sentiment d’abandon et de me retrouver seule. 

F – Se libérer de la dépendance affective, comment faire ? 

14. Comment persévérer sans se décourager ? 

Marion Alègre : 

Je comprends, merci. Alors maintenant j’ai une question un peu plus concrète : tu as eu la chance probablement d’avoir le temps pour le faire. C’est également mon cas, j’ai la chance d’avoir beaucoup de temps à consacrer à mon développement personnel. Mais je me rends compte que de nombreuses femmes… je pense aux femmes parce que c’est vrai que j’ai pas mal de femmes qui viennent au cabinet et qui sont confrontées à ces problèmes-là. Ce sont des femmes qui sont un peu dans leur routine, après cela peut être aussi des peurs inconscientes qui se manifestent comme cela. Mais je trouve qu’il y a pas mal de personnes qui peut-être vont avoir une certaine conscience de leurs troubles, qui vont essayer de mettre en place des choses. On parlait d’amour de soi tout à l’heure, donc après peut-être que tu pourras nous donner certaines clés. 

En tout cas voici ce que je voulais mettre en lumière : comment peuvent-elles faire pour continuer à « voir de la lumière » j’allais dire tous les jours ? Parce que j’ai l’impression qu’il y a pas mal de personnes qui vont se décourager en fait aux moindres petites choses qui se passent de négatif. Et finalement, même si elles commencent à mettre en place des choses, elles vont se saboter avant l’heure parce que leur vision ne sera pas focalisée sur le positif. Comment peuvent-elles faire pour avoir une vision plus optimiste quelque part, de la situation ? 

Aurélie Dubois :

Oui alors deux choses me viennent.

La première c’est de voir si les changements qu’elle met en place sont les bons changements. Dans la relation de couple, on a parfois cette tendance à se dire  » je vais expérimenter des choses ». Par exemple je me suis dit en toute innocence et inconscience, « je vais essayer de lâcher prise », « je vais essayer d’en avoir rien à faire des comportements de mon partenaire ». Sauf qu’à un moment donné, cela ne marche pas. Parce que tu accumules la frustration, tu accumules l’énervement et à un moment donné ça pète. J’avais essayé aussi les compromis, les sacrifices, à un moment donné je n’en pouvais tellement plus que j’ai essayé le chantage, j’ai essayé tous ces comportements. Cela n’aide en rien, cela ne marche strictement pas. Donc déjà la question est :

  • Est-ce que les techniques employées sont les plus saines et les plus efficaces ?
  • Et une fois qu’on a la bonne technique et je reviendrai aussi sur cet aspect, c’est de voir qu’en fait il y a une erreur très grande qui est souvent faite.  En général quand on met en place quelque chose de nouveau dans notre vie, cela demande déjà du temps et aussi de la patience et de la persévérance. Quand on crée un changement, surtout que si l’on est en couple, on crée un changement dans le couple. Nos changements de comportements vont avoir une influence sur les comportements du partenaire. Peut-être que pendant un premier temps, c’est sûr, cela va forcément faire bouger les choses et cela peut les faire bouger de manière inconfortable

Cela va éveiller aussi chez l’autre peut-être des résistances. Il va y avoir des prises de conscience et et l’autre peut réagir et se dire « Mais qu’est ce que tu fous ? Qu’est ce que tu fais ?  Il voit que c’est en train de changer.

Là il peut y avoir des réactions d’incompréhension de la part du partenaire et cela risque de faire peur, de décourager. Se dire c’est en train de changer mais je me rends compte que ce n’est pas confortable et le piège est là. 

Il ne faut pas abandonner, il faut continuer parce que si tu abandonnes dès le début au niveau de cet inconfort, entre un confort inconnu et un inconfort connu, on va revenir vers ce qui est confortable vers l’inconfort connu. Donc le but est de pouvoir persévérer dans cette démarche, se dire que cela va venir, cela va se mettre en place.

C’est juste qu’il faut pouvoir ancrer ces nouvelles habitudes. Et en fonction du degré aussi de dépendance affective, c’est là où le fait de cultiver l’amour et l’estime de soi cela va mettre en lumière aussi le fait que l’on reste avec la personne pas pour les bonnes raisons.

Soit cela va renforcer le couple, soit cela va mettre en lumière le fait que l’on ne va pas du tout dans la même direction. Mais ce travail là sera tellement bénéfique pour la relation suivante !

15. Une transformation sur plusieurs générations

Et puis aussi, j’ai cette aspiration un jour, à avoir des enfants. J’ai envie de pouvoir être un modèle quelque part pour mes enfants et ne pas leur refiler toutes les m**** en fait que j’ai au niveau des croyances et des pensées. Je risque de leur transmettre inconsciemment parce qu’en restant dans cette dépendance affective, les enfants sont confrontés à des parents qui s’engueulent, qui se déchirent, qui sont malheureux. Ils vont grandir avec cette idée que le couple et l’amour ce sont les engueulades, les cris, le malheur. Au final cela peut se perpétrer de génération en génération. Ce travail-là, non seulement je le fais pour mon bonheur mais je le fais aussi dans l’anticipation du bonheur futur de mes enfants. Aussi le fait de dépasser cela est aussi une force. C’est ce qui me permet d’accompagner d’autres femmes dans leur relation de couple à pouvoir être complètement épanouies et inspirées.

Il y a cette notion de transmission et d’inspiration. Je suis plus heureuse, plus épanouie et je suis une source d’inspiration pour les autres. Cela peut donc donner envie aux autres d’instaurer ce changement.

Cela fait boule de neige : ce que je vis et les personnes que j’inspire peuvent à leur tour ensuite inspirer d’autres personnes. C’est ma façon de contribuer. Je le fais pour moi et je le fais aussi dans le but de pouvoir inspirer d’autres personnes qui aimeraient justement un drop.

Marion Alègre : 

Ce qui veut dire que c’est quand même aussi faire preuve de beaucoup de courage et peut-être se rapprocher de j’allais dire son être intérieur. Cela fait écho à ce que tu racontais, à une histoire personnelle. Dans ma propre démarche par rapport à la dépendance affective, j’ai voulu le surmonter pour moi-même et j’avais l’impression de faire aller mieux la relation dans laquelle j’étais. Et en fait, il se trouve que cette personne soit elle n’était pas prête du tout soit sinon elle n’avait pas les mêmes aspirations. Tant et si bien que cela a précipité notre séparation et c’est quelque chose qui m’a vraiment choquée. J’ai trouvé cela bizarre !

Je vais dans la direction du développement je pensais que ça allait être bénéfique pour cette relation et puis finalement on se sépare. Je savais que tout cela était juste mais il faut quand même avoir une force intérieure qui permet à ce moment-là choisir le chemin qu’on ne connaît pas de façon consciente pour aller vers quelque chose de plus beau, comme tu dis pour inspirer ensuite sur des générations. 

16. Le courage d’aller vers soi

Aurélie Dubois :

Je te rejoins là dessus cela demande de faire une démarche pour guérir ses blessures, guérir ses peurs. Cela demande énormément de courage. Notre plus grande peurs en tout cas pour moi, ma plus grande peur c’est de me sentir abandonnée et je sais que cette démarche personnelle risque de créer une séparation. Cette démarche d’amour et d’estime de soi c’est se dire oui à soi plutôt que dire oui aux partenaires. Avec ce syndrome de dépendance affective, cela vient bousculer la relation puisque si je commence à m’aimer profondément, à mieux m’écouter à mieux prendre soin de moi et être plus centrée sur moi sans égoïsme et que forcément je suis plus constamment tourné vers mon partenaire à un moment donné il va se dire « merde, j’ai en face de moi quelqu’un qui, je ne peux plus aller puiser en l’autre, en abondance ». ‘Je n’ai plus à manger dans mon réservoir, je n’ai plus mon puits d’affection ».

Forcément, l’autre va se dire « j’ai quelqu’un en face de moi qui est en train de guérir ses névroses et du coup il n’alimente plus les miennes ». Il risque d’aller voir quelqu’un qui va pouvoir plus combler sa névrose. C’est vrai que cela demande énormément de courage cette aventure si on est en couple. 

Aller vers soi est une clé pour guérir la dépendance affective

Si on est célibataire, c’est quelque part une chance car c’est plus confortable de faire ce travail-là. Si on est en couple cela demande du courage parce que cela demande d’affronter sa plus grande peur, qui est le risque que la relation s’arrête, en tout cas pour moi.

L’effet bénéfique n’est pas vu tout de suite parce qu’il est là pour après, pour préparer une meilleure relation et j’ai envie dire pour préparer « LA » relation.

La dépendance affective nous amène à être malheureux de relations en relations, voir même toute une vie dans la même relation. Mais quand on arrive à dépasser cela, cela permet aussi d’avoir un rapport plus sain à soi-même.

Cela permet aussi d’attirer une personne plus saine émotionnellement, psychologiquement et donc forcément on favorise une relation amoureuse qui soit beaucoup plus saine beaucoup plus équilibrée et beaucoup plus harmonieuse.

Marion Alègre : 

On ne va peut-être pas tarder à arriver sur la fin de l’interview. Tout à l’heure tu nous parlais de deux conseils un peu plus techniques que tu pouvais avoir par rapport à la mise en place comme ça du fait de sortir de la dépendance affective si tu avais une chose comme ça qui selon toi fait la différence pour surpasser cela ? Bien sûr, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si tu avais une chose concrète à faire tous les jours, que ce soit pour l’amour de soi ou l’estime de soi, en tout cas qui est selon toi est vraiment utile pour dépasser le problème qu’est-ce que ce serait ?

G . Les clés d’Aurélie pour se libérer définitivement de la dépendance affective 

17. Prise de conscience

Aurélie Dubois : 

Alors si je pars du principe que la prise de conscience déjà est d’avoir d’avoir conscience de sa dépendance affective pour moi le deuxième ingrédient la deuxième clé, au sens large, est la connaissance de soi. 

Note de Marion : En complément, pour cela, je vous invite à cliquer sur le lien suivant pour pratiquer la pleine conscience.

18. Connaissance de soi

C’est d’apprendre à se connaître. Et quand je parle de connaissance de soi, c’est d’avoir conscience et de connaître notre manière de fonctionner en tant qu’être humain, c’est-à-dire au niveau de mes émotions et besoins puisque c’est ça aussi que j’apprends dans mes accompagnements. C’est que la source en fait de notre bien-être ou de notre maladie, ce sont nos besoins fondamentaux. 

Connaissance de soi, une étape nécessaire pour guérir une dépendance affective

 

Donc c’est d’apprendre à écouter ses émotions qui sont quelque part les messagères, là pour nous dire si nos besoins sont comblés ou pas dans l’instant. Apprendre à écouter ses émotions, apprendre à les accueillir et aller voir quels sont nos besoins qui ne sont pas satisfaits pour pouvoir justement y répondre. Cela demande une connaissance de soi et cela demande aussi de prendre la responsabilité dans le fait de nourrir ses besoins et d’arrêter d’être dans l’attente que ce soit des autres qui doivent nourrir nos besoins ou nous rendre heureux.

Il y a aussi ce rapport déséquilibré où la dépendance affective nous amène à être tout le temps dans l’attente que ce soient les autres en fait qui nous rendent heureux et donc là une des clés principales c’est déjà de commencer à prendre la responsabilité de son bonheur et de son bien-être au quotidien plutôt que d’attendre que ce soit les autres qui fassent. 

Se demander comment on va ? Aujourd’hui comment je me sens ? De quoi j’ai besoin ? Que puis-je faire pour combler ce besoin ? 

Avoir toute cette démarche et surtout quand on est en relation en fait parce que je pense c’est quelque chose qu’on fait naturellement quand on est célibataire, de combler ses propres besoins .

Quand on est célibataire, c’est beaucoup plus facile parce qu’on est seul face à soi-même. C’est en général quand on est en relation avec l’autre où là il y a ce côté de se dire j’arrête de penser à moi et je me concentre, je me focalise sur l’autre parce que je me rends compte que moi quelque part je prends soin de moi mais en même temps je le fais peut-être pas de la bonne manière et je me dis que ça serait plus efficace ailleurs. Cela permet de pouvoir observer comment on fonctionne tout seul.

Parce qu’en général quand on est en couple, on se rend compte aussi quelque part à quel point notre partenaire peut parfois mal nous parler ou mal se comporter mais quand on est tout seul, c’est aussi prendre conscience à quel point nous pouvons être violent en fait il vis-à-vis de nous-même c’est important de conscientiser la manière dont on traite par exemple comment je me sens quand je suis tout seul ? Est-ce que j’aime bien être seul ? Est-ce que j’aime bien être en ma propre compagnie ? 

Si je n’aime pas être seul, si je n’aime pas être avec moi-même, c’est déjà quelque chose à travailler. Parce que sinon tu vas compenser cette dépendance par les amis, par la famille et ça  ne permet pas aussi de faire ce travail sur soi. 

C’est de voir aussi comment on se traite au quotidien dans la manière dans le mode de pensée. Est-ce qu’on a cette tendance tu vois intérieurement à se critiquer, à se juger, à se blâmer ? 

Ou au contraire est-ce que j’ai des pensées vis-à-vis de moi qui sont soutenantes qui sont encourageantes qui sont aimantes ?

Pour moi, le premier travail à faire sur soi c’est déjà de prendre conscience de la manière dont on se traite intérieurement et extérieurement et de pouvoir de pouvoir changer ce mécanisme intérieur. 

19. Nos relations extérieures reflètent notre relation à nous-même

Je pourrais conclure dans le fait de dire que la qualité de nos relations extérieures n’est que le reflet de la qualité de notre relation intérieure. 

Marion Alègre : 

Merci j’en suis convaincue aussi, j’aimerais bien un jour le prouver de façon scientifique… 🙂

Pour en savoir plus je vous invite à cliquer ici pour lire l’article sur ce thème.

Un dernier mot peut-être sur les formations que tu proposes ? J’avais eu l’occasion d’en faire une en ce début d’année. J’avais trouvé cela vraiment très intéressant et c’est fait de manière très bienveillante. Je trouve qu’il y a des clés qui sont concrètes et voilà on peut avancer à son rythme. J’avais trouvé que c’est un super travail donc je vous encourage à aller voir ce que fait Aurélie. Quels accompagnements proposes-tu en ce moment ?

20. Oser se faire accompagner pour guérir d’une dépendance affective amoureuse

Aurélie Dubois : 

Oui, si tu veux il y a toujours cette formation en ligne ABC Couple Harmonieux. (NDLR : si vous passez par le lien pour commander la formation, je recevrai une commission. Je recommande Aurélie et c’est la raison pour laquelle je vous mets le lien ) Cette formation là, ça permet aussi d’apprendre à être autonome dans cet apprentissage d’amour de soi et surtout pour créer une communication authentique et bienveillante et aussi par conséquent une relation authentique et bienveillante et puis à côté de cela je fais aussi des accompagnements en ligne personnels via Skype pour justement aider les personnes à implémenter tout cela. La formation en soi est un super pilier mais par moments, quand on est seul face à soi-même au travers de l’écran, c’est difficile d’avoir cette prise de recul. 

Cette image symbolise la puissance intérieure, la joie et la sérénité retrouvée une fois que l'on a vaincu une dépendance affective
Guérir d’une dépendance affective, c’est se donner la chance de respirer à nouveau, sans attendre sans arrêt de l’autre

 

Et puis parfois on a juste besoin de sentir écouté, compris et soutenu donc je propose à côté de cela aussi des accompagnements qui permettent de faire en sorte que cette intégration se fasse complètement. Pour que la connaissance de la théorie s’intègre vraiment à l’intérieur de soi et pour que cela devienne naturel en fait.

Marion Alègre :

J’en profite pour rajouter un mot aussi. Selon moi, pour changer un comportement il n’y a que en mettant de la valeur sur le temps en fait qu’on a. Mais parfois cela passe aussi au début à mon sens par mettre de la valeur y compris matérielle en fait dans des formations d’accompagnement, pour s’habituer à consacrer du temps et de l’énergie à ce nouveau type de fonctionnement. C’est vraiment la clé de la réussite, quand on veut changer un comportement c’est d’investir de la valeur dedans et tant qu’on n’est pas prêt à le faire quelque part, ça sera compliqué en fait de bouger… 

Aurélie Dubois : 

Oui, tout à fait et puis même, ça peut aller plus loin aussi dans ce sens. Ce n’est même pas d’investir de la valeur dans un produit mais c’est de switcher, de se dire en fait pour la première fois je vais investir en moi

Guérir une dépendance affective prend du temps

Marion Alègre : 

Oui exactement ! Quand je parle d’investir matériellement, c’est la matérialisation concrète pour investir en soi.

Aurélie Dubois : 

Pour moi, c’est une preuve d’amour vis-à-vis de soi dans le fait de se dire : si cela fait des années que je souffre et que j’essaye différentes choses et que cela ne marche pas et que je suis encore en train de souffrir…  Le plus beau cadeau qu’on puisse se faire, c’est de pouvoir investir dans des formations ou se faire accompagner parce qu’on n’a pas toujours le recul de sa situation.

C’est super drôle parce que cela marche aussi pour les psychologues ou les thérapeutes ou je ne sais pas comment ça se passe pour toi au niveau de la médecine. Mais il y a toujours ce côté essentiel de pouvoir avoir une espèce de supervision parce que autant il peut y avoir de la grande clarté sur ce qui se passe et qui dysfonctionne chez les autres mais c’est toujours plus difficile de le voir pour soi. C’est pour cela que décider d’investir dans une supervision ou un accompagnement c’est aussi la meilleure solution pour progresser beaucoup plus vite. 

Marion Alègre : 

Effectivement c’est quelque chose d’assez tabou, je dirais, en médecine, la supervision. C’est un peu enfin je ne vais pas dire « chacun pour soi » parce que petit à petit on développe de plus en plus de réseaux. Mais c’est vrai qu’il y a un changement en ce moment de modèle qui fait qu’avant on était vraiment beaucoup dans le soin à l’autre mais maintenant qu’on commence plus à être dans le partage et finalement à se regarder soi aussi. A se poser la question de « Qu’est-ce que je fais pour moi ? ». En tout cas, personnellement c’est vrai que je fais cette démarche aussi de me faire accompagner sur certaines choses en fonction de mes besoins. Et je pense que c’est essentiel parce qu’on a besoin en fait d’un miroir sur soi pour évoluer. 

Cette fleur de lotus symbolise un épanouissement profond prenant racine à l'intérieur de votre être et qui se reflète à l'extérieur. Vous êtes serein, plein et épanoui, vous avez vaincu la dépendance affective.
S’épanouir et vaincre définitivement une dépendance affective

Aurélie Dubois : 

Oui complètement, tu as mis le doigt dessus je pense c’est vraiment cette espèce d’effet miroir. On a besoin d’un miroir pour pouvoir avancer. De ce que je peux voir et observer au niveau des plus grandes réussites chez des grands personnages, ça peut être une réussite professionnelle, une réussite relationnelle ou une réussite au niveau de la santé sur tous les aspects de la vie. Les plus les plus grandes avancées, les plus grandes réussites ce sont des personnes qui ont investi en elles et qui à un moment donné ont fait appel à quelqu’un pour jouer justement ce rôle de miroir et faire éclater toutes ces croyances limitantes, ces éléments saboteurs à l’intérieur de nous qui nous empêchent d’être heureux en fait.

Dépendance affective vaincue, zen attitude retrouvée
Etat de calme une fois la dépendance affective vaincue

Marion Alègre : 

Ok merci beaucoup pour cette interview Aurélie est-ce que tu avais une petite dernière chose à rajouter peut-être à toutes les personnes qui nous écoutent ? 

Aurélie Dubois : 

Un grand merci déjà à toi Marion pour cet échange et un grand merci aussi aux personnes qui vont nous écouter et si j’avais un mot à leur dire ce serait exactement la même chose qu’on vient d’échanger.

Si vous sentez que vous êtes malheureux ou s’il y a des choses qui vous inconfortent dans votre relation de couple, dans votre relation à vous-même, faites cette démarche.

Offrez-vous la possibilité de vivre le bonheur que vous méritez. On mérite tous d’être heureux et donc la plus belle chose qu’on puisse s’offrir c’est justement cet accès au bonheur. C’est important en fait si aujourd’hui une personne est malheureuse dans son couple ou dans une relation, de pouvoir faire cette démarche d’oser s’offrir le meilleur pour pouvoir ensuite vivre bien.

Marion Alègre : 

Je te remercie de m’avoir accordé ce temps, merci pour le partage, je trouve vraiment une super énergie et j’espère que cela inspirera un maximum de personnes.

Aurélie Dubois: 

Ecoute avec grand plaisir Marion, si je peux contribuer, cela me rend heureuse et puis cette possibilité aussi de pouvoir de pouvoir répondre sous la vidéo s’il y a des questions plus précises et après j’ai aussi mon blog conscience amoureuse il y a des articles aussi qui peuvent aider les personnes dans ce sujet-là et j’ai créé le groupe aussi pour cela. Sinon il y a aussi ce côté dépendance affective qui est très étroitement lié avec aussi le sujet des pervers narcissiques

Marion Alègre : 

Merci à vous d’avoir regardé la vidéo n’hésitez pas à partager le contenu s’il vous a plu ou pensez qu’il peut aider un des vos proches 🙂 

Posez vos questions en commentaires et puis partagez-nous vos impressions en commentaires. 

Je serais ravie de vous répondre et puis s’il y a des questions qui reviennent peut-être que l’on pourra aussi organiser d’autres partages à ce sujet avec Aurélie. A très bientôt et très bonne journée à vous, Ciao !

Un état de paix et de sérénité vous habite quand vous avez vaincu votre dépendance affective
Vaincre la dépendance affective : un état de sérénité retrouvé

Retrouvez le site d’Aurélie Dubois ici :
https://conscienceamoureuse.com/

Cliquez ici pour lire son article sur le manipulateur ou pervers narcissique :
https://conscienceamoureuse.com/le-manipulateur-ou-pervers-narcissique.html

Merci au site https://pixabay.com/ et aux photographes ayant laissé leurs images libres de droit sur ce site pour toutes les images de cet article.

Cliquez ici pour lire les articles sur les thème de l’amour de soi, de l’estime de soi, de savoir poser les limites.

Merci d’avoir lu cet article interview ! Si vous êtes arrivés jusqu’ici je vous félicite et vous invite à partager votre commentaire. 

J’espère que vous avez aimé l’article ! Je ferai probablement des plus petits articles des différents sous thèmes prochainement ! 
Je serais heureuse de lire vos commentaires et impressions sous l’article ! 🙂

En complément, si vous souhaitez un accompagnement de développement personnel pour guérir d’une dépendance affective, vous pouvez vous adresser à moi en me l’écrivant ici et je vous recontacterai.

A très bientôt,
Marion Alegre

 

Le Développement Personnel – Marion Alègre

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